Une délégation marocaine est actuellement à New York pour prendre part au débat sur la question du Sahara marocain qui devaient débuter hier au sein de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation de l'assemblée générale de l'ONU (Quatrième commission). Les membres de cette délégation, des hauts cadres, des élus et des personnalités originaires des provinces du Sud, entendent ainsi prendre la parole devant cette Commission "pour réaffirmer leur attachement à leur identité marocaine", a-t-on appris mardi auprès de la délégation.
Il s'agit aussi pour eux de "rappeler que le processus de décolonisation concernant le Sahara s'est achevé après la glorieuse Marche Verte et la signature des accords à travers lesquels l'Espagne, en tant que puissance coloniale, a rétrocédé cette région au Maroc conformément à la légalité internationale".
Les membres de la délégation comptent également présenter des témoignages vivants pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les atrocités commises par l'Algérie et le "polisario" dans les camps de la honte à Tindouf aussi bien à l'encontre des détenus marocains que des populations civiles séquestrées en plein coeur de l'Algérie, dans des conditions tragiques.
L'objectif de cette mission est, également, d'informer les participants aux travaux de la Commission onusienne sur la légitimité des revendications marocaines et démasquer les véritables visées de l'Algérie qui, à travers un mouvement qu'elle a créé de toutes pièces et qu'elle continue de financer et d'armer, ne fait qu'aviver l'instabilité dans la région du Maghreb.
La délégation marocaine aura, par ailleurs, de nombreuses rencontres avec les représentants à New York de plusieurs pays pour les informer de la réalité prévalant au Sahara marocain et dévoiler l'implication directe de l'Algérie dans ce conflit et sa perpétuation.
La délégation marocaine est composée, notamment, de Mohamed Rachid Douihi, Gajmoula Ebbi, Rachid Rguibi, Hammati Rabbani, Mustapha Bouh Barazani, Sidati Ghallaoui et Yahdih Bouchaab.
Elle comprend aussi Ali Najab qui dénoncera devant la quatrième Commission le calvaire vécu par les détenus marocains dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, en violation flagrante du droit international et de toutes les conventions en cette matière.
La quatrième Commission entendra, en outre, de nombreuses personnalités étrangères qui viendront, en tant que pétitionnaires, appuyer la justesse de la cause du Maroc et son combat légitime pour la préservation de son unité territoriale conformément à la résolution 1514, qui a été adoptée par les Nations Unies en 1960 pour prévenir tout dérapage concernant l'utilisation des autres textes onusiens, comme le fait actuellement l'Algérie avec "le principe de l'autodétermination".
Parmi ces personnalités, des membres de la chambre des Lords britannique, des élus, des professeurs universitaires, des chercheurs, des experts, et des représentants de la société civile vont, tour à tour, démasquer la mascarade algérienne et exprimer leurs craintes quant à la politique, porteuse de hauts risques, suivie par Alger dans la région.
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